C’est en Amérique que commence en 1980 l’aventure de la production de Biquefarre. Invité par la Cornell University, Georges Rouquier rencontre William Gilcher et Laurence Wylie qui vont enclencher le processus du financement du film. Ils obtiennent une subvention de la « National Endowment for the Humanities » pour l’étude et l’établissement d’un scénario faisant suite à Farrebique. Ce sont eux qui ont amené la première pierre de l’édifice  financier...

Georges Rouquier, réalisateur de Biquefarre

 

 

 

Catégorie :  Ciné-conférence

 

tarif unique : 5 €

 

 

 

 

Biquefarre

Farrebique, 38 ans après

 

Un film de Georges ROUQUIER,

1983, 90 minutes, Couleur

Raymond a repris l'exploitation comme son grand-père le lui avait annoncé enfant. Mais l'époque n'est plus la même : les fermes se sont transformées, l'élevage s'est modernisé, la culture s'est spécialisée, la mécanisation s'est développée, les pesticides et les engrais sont utilisés...

Pour pouvoir vivre et amortir leurs investissements les jeunes paysans ont un besoin vital de s’agrandir. Justement, Raoul de Biquefarre annonce qu’il vend ses terres et celles-ci sont vite l’objet des convoitises, en particulier de la famille de Farrebique.

 

Si Rouquier a attendu 38 ans avant de tourner Biquefarre, c’est par manque de financement :

 "Quand Farrebique est sorti et qu’il a fait l’éclat que l’on sait, j’étais très content

et je pensais que j’allais pouvoir faire la suite. J’ai reçu beaucoup d’encouragements

mais, malheureusement, que des encouragements platoniques".

 

A l'issue de la manifestation, un pot de l’amitié sera offert par l’association

“Le Vigan, Culture et animations”

www.espacegeorgesrouquier.fr

 

 

 

Samedi

8

avril

 

20h30

38 ans après, nous retrouvons le même découpage sans bavures, sans déchets, le même montage pondéré, régulier, équilibré. Dans Farrebique, Rouquier s’était donné la tâche de représenter le monde paysan. Dans Biquefarre, cette tâche demeurait, mais s’y ajoutant cette autre obligation qui la compliquait singulièrement : rendre compte. Rendre compte d’une mutation, d’une évolution et aussi d’une continuité."

Christian Zimmer  (Le Monde)

Grand Prix Spécial du Jury

au Festival de Venise (1983).

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